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« J'ai pu me remettre en question et trouver des parades malgré les sollicitations, tout ceci grâce à vos messages. Se rendre compte qu'on n'est pas tout seul à se poser des milliers de questios, ça fait du bien. MERCI, MERCI, MERCI !!! »
« Je suis sobre depuis le 16/1 (découverte du Groupe de Janvier sobre suite à une émission sur France Bleu Drôme Ardèche). Les premiers effets et j'en étais plutôt surprise, parce que je ne me sentais pas concernée (moi, mais non! je ne bois pas !), c'est ma peau, moins terne et plus du tout de cernes. Le moral remonte doucement et je commence enfin à perdre du poids (je ne comprenais pas pourquoi). Tout ça pour vous dire qu'il ne faut pas grand chose pour dérégler la mécanique du corps. Bonne continuation et merci ! »
« Bonjour les amis ! Je tiens le coup, que du bonheur. J'ai une pêche d'enfer de Dieu !! lol. Je ne parle même pas des finances ce été. Je pars en vacances avec mon vélo tout neuf que je vais pouvoir m'acheter bientôt et je crois que je peux enfin me mettre en quête d'une petite amie... Aujourd'hui, toujours sans une goutte d'alcool, l'envie de prendre soin de moi, vélo, marche, 1.5kg perdu !!! Merciiii . J'ai fêté le 7 février mon premier mois d'abstinence, je suis fier comme un coq ! lol »
« Quand je buvais trop d’alcool, quand je m’effondrais ivre morte vers 21 heures... Plusieurs soirs par semaine, je pensais avoir trouvé mon sommeil... Quelle erreur ! En fait, j’étais comme assommée, plongée dans le noir, me retournant sans cesse dans mon lit désert... bourrée d’angoisses. Je me réveillais vers minuit, culpabilisant à mort d’avoir encore replongé dans l’alcool... et restant alors ainsi éveillée jusqu’à l’aube. Je vivais à l’envers et je cumulais un manque de sommeil depuis des années. Depuis que je me suis soignée, j’ai retrouvé un sommeil d’enfant. Celui qui répare, qui vous donne la pleine énergie du matin et surtout la fierté d’être à nouveau dans un état normal. D’aimer la vie sans trop d’alcool, dans la sobriété »
« J’ai 21 ans et je n’aime pas l’alcool. Surtout parce que je suis sportif et que j’ai vite compris que pour être au top, il faut être clean. Ça n’est pas facile pour moi de faire comprendre que je ne bois pas, ou peu. Comment expliquer et parfois résister au verre que l’on me présente avec souvent la raillerie en toile de fond :
« N’insiste pas...tu sais bien que MONSIEUR ne boit pas !!! Ne boit JAMAIS... Il fait chier celui-là ! ». Alors je me suis habitué et les mots viennent tout seul dans ma bouche : « Chacun est libre et on peut très bien faire la fête sans alcool... » Mais c’est clair, je me sens exclu et très vite d’ailleurs je m’exclus moi-même de la soirée et me raccroche à ma journée sportive du lendemain. À la réflexion, c’est dingue d’en arriver là. Les filles que je côtoie ne boivent quasiment pas et
répondent qu’elles font très attention à leur poids. Pour elles, ça passe mieux. À quand l’époque où, dans les soirées, il y aura autant de boissons non alcoolisées que d’alcool ? Ça nous permettrait d’avoir toujours un verre de jus de fruit à la main et je pense que l’on passerait beaucoup plus inaperçu... mais c’est dingue
d’en arriver là ! »
« J’ai commencé à boire de l’alcool à l’âge de 14-15 ans avec mes copains/copines du lycée. A 18 ans, je suis allé faire des vendanges dans le Beaujolais et me suis découvert un très fort intérêt pour l’univers du vin. J’ai décidé d’en faire mon métier. Après avoir fait un tour du monde des vignobles en 2010-2011 dans le cadre de mon master, j’ai commencé ma carrière dans l’export vers les Etats-Unis, puis suis parti vers la restauration et la vente. J’étais considéré comme un connaisseur en vin, un bon vivant, un épicurien. J’étais un fervent défenseur du vin naturel, produit très noble et « propre », alors que je finissais mes soirées seul chez moi à boire des canettes de bière et du whisky après avoir descendu une ou deux bouteilles de vin. Ma santé et mon portefeuille s’en trouvaient fortement affectés mais je ne savais pas comment m’en sortir, le vin était toute ma vie : mon travail, mes fréquentations, mon identité. Si je ne buvais plus, qui étais-je ? Qu’aurais-je à offrir ? En mars 2020, je suis venu passer un weekend en Bretagne dans la maison de vacances de mes parents. Le confinement a commencé. Me retrouvant au chômage partiel, j’ai décidé de rester. Après un mois d’alcoolisation excessive pour tuer le temps et tromper mon ennui, j’ai décidé d’essayer d’arrêter de boire, ne serait-ce qu’un jour ou deux. Ca fait maintenant un peu plus de 7 mois et je peux affirmer que c’est la meilleure décision que j’aie prise de ma vie. Tout ne s’est pas réglé comme par enchantement mais j’ai retrouvé le contrôle de ma vie et je travaille aujourd’hui à vivre, à l’instar du grand Pierre Rabhi, dans une sobriété heureuse. »